Acide ascorbique et traitement de l’infertilité

But de l’étude : Évaluer l’acide ascorbique (AA) dans le liquide folliculaire chez les femmes traitées par fécondation in vitro et niveaux de transfert embryonnaire (FIV/ET) et analyser l’influence d’une supplémentation en vitamine C sur les résultats du traitement de l’infertilité.

Type d’étude : Étude prospective chez les femmes traitées par FIV/ET.

Méthodes : L’influence de la supplémentation en vitamine C sur les résultats du traitement de l’infertilité dans le cadre du programme de reproduction assistée chez 76 femmes (dont 38 fumeuses et 38 non-fumeuses) a été étudiée. La moitié des femmes (19 fumeuses et 19 non-fumeuses) ont reçu de la vitamine C à des doses quotidiennes de 500 mg dans des « pastilles » permettant une libération progressive sur 8 à 12 heures. Le groupe témoin était composé du même nombre de fumeuses et de non-fumeuses. Chez toutes les femmes, les niveaux d’acide ascorbique ont été déterminés dans deux échantillons d’urine (avant la supplémentation et lors du prélèvement des follicules) et dans le liquide folliculaire au moyen d’une méthode colorimétrique. La réponse ovarienne à la stimulation hormonale avec des gonadotrophines (hMG, FSH) à une dose de 150-225 UI par jour combinée avec des analogues de la GnRH dans les protocoles courts (buséréline) ou longs (triptoréline), et 5 000-10 000 UI de gonadotrophine chorionique humaine a été évaluée sur la base du nombre de follicules créés et du nombre d’ovocytes prélevés. La fécondation a été évaluée sur la base du nombre d’ovocytes fécondés avec succès (taux de fécondation) et sur la base du nombre d’embryons cultivés. Le succès du traitement de l’infertilité a été évalué sur la base du nombre de grossesses.

Résultats : Les taux d’acide ascorbique dans les follicules étaient significativement plus élevés (p < 0,001) chez les femmes ayant reçu une supplémentation en vitamine C que dans le groupe témoin (8,98 +/- 5,09 vs 5,04 +/- 2,85 mg/l). L’administration de vitamine C pendant la période de stimulation hormonale a montré un impact statistiquement non significatif en termes de nombre plus élevé de grossesses (34,2% vs 23,7%). La supplémentation en vitamine a eu un impact plus important sur le nombre de grossesses dans le groupe des non-fumeuses (57,9% contre 31,6%). Le taux de grossesse était significativement plus élevé (p < 0,01) chez les femmes non-fumeuses que chez les fumeuses–44,7% vs 13,2%, ce qui semble être une raison pour demander aux femmes de cesser de fumer avant le traitement de l’infertilité.

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