Benicar

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EFFETS SECONDAIRES

Expérience des essais cliniques

Parce que les études cliniques sont menées dans des conditions très variables, les taux d’effets indésirables observés dans les études cliniques d’un médicament ne peuvent pas être directement comparés aux taux des études cliniques d’un autre médicament et peuvent ne pas refléter les taux observés en pratique.

Hypertension artérielle chez l’adulte

La sécurité d’emploi de Benicar a été évaluée chez plus de 3825 patients/sujets, dont plus de 3275 patients traités pour hypertension dans des essais contrôlés. Cette expérience incluait environ 900 patients traités pendant au moins 6 mois et plus de 525 pendant au moins 1 an. Les événements étaient généralement légers, transitoires et sans relation avec la dose de Benicar.

L’analyse des groupes de sexe, d’âge et de race n’a démontré aucune différence entre les patients traités par Benicar et ceux traités par placebo. Le taux d’abandons dus à des effets indésirables dans tous les essais menés chez des patients hypertendus était de 2,4 % (soit 79/3278) des patients traités par Benicar et de 2,7 % (soit 32/1179) des patients du groupe témoin. Dans les essais contrôlés par placebo, le seul effet indésirable survenu chez plus de 1 % des patients traités par Benicar et à une incidence plus élevée par rapport au placebo était les vertiges (3 % contre 1 %).

Un œdème facial a été signalé chez cinq patients recevant Benicar. Un angioedème a été rapporté avec les antagonistes de l’angiotensine II.

Hypertension pédiatrique

Aucune différence pertinente n’a été identifiée entre le profil d’expérience indésirable pour les patients pédiatriques âgés de 1 à 16 ans et celui précédemment rapporté pour les patients adultes.

Expérience post-commercialisation

Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans l’expérience post-commercialisation. Comme ces réactions sont rapportées volontairement par une population de taille incertaine, il n’est pas toujours possible d’estimer de manière fiable leur fréquence ou d’établir une relation de cause à effet avec l’exposition au médicament.

Corps entier : Asthénie, angioedème, réactions anaphylactiques

Gastro-intestinal : Vomissements, entéropathie de type sprue

Troubles métaboliques et nutritionnels : Hyperkaliémie

Musculo-squelettique : Rhabdomyolyse

Système génital : Insuffisance rénale aiguë, augmentation de la créatinine sanguine

Peau et annexes : Alopécie, prurit, urticaire

Les données d’un essai contrôlé et d’une étude épidémiologique ont suggéré que l’olmesartan à forte dose pouvait augmenter le risque cardiovasculaire (CV) chez les patients diabétiques, mais les données globales ne sont pas concluantes. L’essai ROADMAP (Randomized Olmesartan And Diabetes MicroAlbuminuria Prevention trial, n=4447), randomisé, contrôlé par placebo et en double aveugle, a examiné l’utilisation de l’olmesartan, 40 mg par jour, par rapport au placebo chez des patients atteints de diabète de type 2, de normoalbuminurie et présentant au moins un facteur de risque supplémentaire de maladie CV. L’essai a atteint son critère d’évaluation principal, à savoir le retardement de l’apparition de la microalbuminurie, mais l’olmesartan n’a pas eu d’effet bénéfique sur le déclin du débit de filtration glomérulaire (DFG). On a constaté une augmentation de la mortalité CV (mort cardiaque subite, infarctus du myocarde fatal, accident vasculaire cérébral fatal, décès par revascularisation) dans le groupe olmesartan par rapport au groupe placebo (15 olmesartan contre 3 placebo, HR 4,9, intervalle de confiance à 95 %, 1.4, 17), mais le risque d’infarctus du myocarde non fatal était plus faible avec l’olmesartan (HR 0,64, IC à 95% 0,35, 1,18).

L’étude épidémiologique a inclus des patients âgés de 65 ans et plus avec une exposition globale de > 300 000 patients-années. Dans le sous-groupe de patients diabétiques recevant de l’olmesartan à forte dose (40 mg/j) pendant > 6 mois, il est apparu un risque accru de décès (HR 2,0, IC 95 % 1,1, 3,8) par rapport aux patients similaires prenant d’autres antagonistes des récepteurs de l’angiotensine. En revanche, l’utilisation d’olmesartan à forte dose chez les patients non diabétiques semble être associée à une diminution du risque de décès (HR 0,46, IC 95 % 0,24, 0,86) par rapport aux patients similaires prenant d’autres antagonistes des récepteurs de l’angiotensine. Aucune différence n’a été observée entre les groupes recevant des doses plus faibles d’olmesartan par rapport aux autres antagonistes des récepteurs de l’angiotensine ou ceux recevant un traitement pendant < 6 mois.

Dans l’ensemble, ces données soulèvent une inquiétude quant à une possible augmentation du risque CV associé à l’utilisation d’olmesartan à forte dose chez les patients diabétiques. La crédibilité de la constatation d’un risque CV accru suscite toutefois des inquiétudes, notamment l’observation dans la grande étude épidémiologique d’un bénéfice de survie chez les non-diabétiques d’une ampleur similaire à la constatation défavorable chez les diabétiques.

Lire l’intégralité des informations de prescription de la FDA pour Benicar (Olmesartan Medoxomil)

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