Comment se débarrasser des vers de sac

Si vous avez des vers de sac dans votre paysage, ces larves de papillons de nuit qui filent de gros yeux en forme de sac dans les branches des arbres, on vous a probablement dit qu’il n’y a pas grand-chose à faire, à part les couper dans l’arbre et les détruire. Ce n’est pas toujours facile à faire, en fonction de la hauteur de l’arbre.

A présent, il y a un espoir de dissuader complètement le parasite du ver à sac. De nouvelles études menées à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign sont prometteuses : planter des membres de la famille des asters près et/ou autour de l’arbre sensible attirera un prédateur naturel du ver des sacs, les guêpes ichneumonides.

Avant de vous alarmer à l’idée d’attirer des guêpes, celles-ci ne sont pas du genre à vouloir vous piquer. En fait, la plupart n’ont même pas de dard. Ces minuscules membres de la famille des guêpes parasitent d’autres insectes en pondant leurs œufs à l’intérieur de leur proie.

Le reportage ci-dessous, gracieuseté de  » Plants and Garden News  » du Brooklyn Botanic Garden, suggère de planter des marguerites Shasta, des asters de Nouvelle-Angleterre et des Gazania. N’importe lequel d’entre eux serait plus beau dans votre jardin que les vers de sac.

Plantez des marguerites pour lutter contre les vers de sac

Le ver de sac (Thyridopteryx ephemeraeformis) est un ravageur commun de nombreux conifères et arbres à feuilles caduques dans l’est des États-Unis. Les larves de ce papillon tissent des abris disgracieux en forme de sac dans les canopées des arbres et peuvent causer de graves dommages par défoliation. Les méthodes de lutte habituelles comprennent l’enlèvement mécanique des abris du ver des sacs (lorsque cela est possible) et l’application de pesticides. Des recherches menées à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign ont montré qu’il est possible d’améliorer le contrôle du ver des sacs par ces insectes en plantant certaines plantes à fleurs près des arbres et des arbustes susceptibles d’être infestés par le ver des sacs. Les plantes à fleurs utilisées dans la recherche de l’UIUC étaient toutes des membres de la famille des astéracées, qui comprend de nombreuses espèces dont les fleurs ressemblent à des marguerites et qui sont connues pour attirer les parasitoïdes. Parmi elles, on trouve un cultivar de marguerite shasta (Leucanthemum × superbum ‘Alaska’), un cultivar de l’aster de Terre-Neuve (Aster novi-belgii ‘Professor Anton Kippenburg’) et la fleur du trésor (Gazania rigens), originaire d’Afrique du Sud. La plante hôte du ver des sacs était un cultivar d’arborvitae (Thuja occidentalis ‘Woodwardii’). Dans un essai, le fait d’entourer les plantes hôtes de fleurs a entraîné une augmentation de 70 % du parasitisme des chenilles. Dans un autre essai, les attaques de vers de terre par des insectes parasitoïdes ont été multipliées par trois lorsque les plantes hôtes étaient entourées d’une forte densité de fleurs de marguerite. De nombreuses plantes de la famille des astéracées sont originaires d’Amérique du Nord.

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