Développer son empathie : 8 stratégies et feuilles de travail pour devenir plus empathique

Nous avons tous rencontré des personnes qui semblent manquer d’empathie.

Lorsqu’elles voient quelqu’un de bouleversé ou qui traverse une période difficile, elles semblent déconcertées, ne sachant pas trop comment réagir.

Pourquoi sont-elles ainsi, et peut-on y remédier ?

La génétique fournit une partie de l’histoire (Horsburgh, Schermer, Veselka, & Vernon, 2009). Le reste de ce que nous sommes s’explique par notre environnement, la façon dont nous avons grandi et ce que nous apprenons en ce moment.

Nous avons le potentiel de changer. Notre empathie n’est pas figée, elle peut être développée.

Cet article examine comment l’empathie se développe tout au long de nos années de formation et propose une série d’exercices qui peuvent être utilisés avec les clients pour la développer davantage.

Comment se développe l’empathie ? 5 étapes et 5 facteurs

L’empathie fait partie intégrante du développement émotionnel et social et constitue une motivation essentielle pour aider les personnes en détresse. Dans un sens très littéral, c’est la  » capacité de ressentir ou d’imaginer l’expérience émotionnelle d’une autre personne  » (McDonald & Messinger, 2011).

Si l’on pensait initialement que l’empathie ne se développait pas chez les jeunes enfants, les recherches sur leur réaction à la détresse d’autrui ont démontré le contraire.

Ci-après, nous abordons certains des stades de développement et des facteurs qui influencent l’empathie, en nous appuyant sur des recherches réalisées à l’Université de Miami (McDonald & Messinger, 2011).

Stades de développement de l’empathie

Nouveaux-nés : lorsque les nouveau-nés entendent d’autres nourrissons pleurer, ils présentent fréquemment des signes de détresse, connus sous le nom de pleurs réflexes ou de contagion émotionnelle.

Leur comportement suggère un précurseur de l’empathie et une prédisposition aux émotions négatives des autres, plutôt qu’une réaction irréfléchie au bruit.

Nourrissons : les nourrissons manifestent de l’intérêt pour les autres. Cependant, comme tout parent le sait, ils ont des difficultés à réguler leurs émotions et se laissent souvent submerger par les sentiments des autres.

Les tout-petits : entre 14 et 36 mois, les enfants commencent à montrer des signes clairs des composantes émotionnelles de l’empathie, notamment en s’excusant, en se montrant préoccupés par les autres et en proposant leur aide. De manière très concrète, ils commencent à  » essayer  » les expériences des autres, qu’elles soient vues à la télévision, avec des amis ou dans une situation familiale.

Petite enfance : lorsque les enfants entament leurs premières années d’école, ils font non seulement l’expérience des états émotionnels des autres, mais commencent également à imaginer leurs expériences. Désignée par les psychologues et les philosophes comme la théorie de l’esprit, ils commencent à se voir et à voir les autres en termes d’émotions, de sentiments et de désirs (Wellman, Cross, & Watson, 2001).

Moyenne enfance à l’âge adulte : on observe des développements significatifs de l’empathie de la moyenne enfance à l’âge adulte qui font partie d’un trait de personnalité prosocial plus large. En effet, le développement d’un comportement prosocial précoce, tel que la préoccupation empathique et la prise de perspective, motive le comportement d’aide (McDonald & Messinger, 2011).

Facteurs du développement de l’empathie

Il existe de nombreux facteurs impliqués dans le développement précoce et rapide de l’empathie.

Génétique : la recherche sur les jumeaux a constamment impliqué l’importance de l’hérédité dans le développement de l’empathie, représentant entre un tiers et la moitié de la variation trouvée chez les enfants (Knafo, Zahn-Waxler, Van Hulle, Robinson, & Rhee, 2008).

Facteurs neurodéveloppementaux : les neurones miroirs du cerveau animal et humain, qui reflètent les émotions des autres, peuvent fournir une base neurologique pour connecter les expériences des autres avec les nôtres. Consultez l’excellent TED Talk de Vilayanur Ramachandran pour en avoir un aperçu (Ramachandran, 2009).

Tempérament : notre personnalité est un facteur essentiel dans la façon dont nous développons l’empathie. Par exemple, les enfants craintifs et timides semblent moins enclins à adopter un comportement empathique dans des situations non familières.

Mimétisme et imitation : le mimétisme facial commence dès la petite enfance et semble être lié à l’intériorisation des expériences émotionnelles des autres.

Parentalité : l’influence socialisante des parents et des soignants sur les jeunes enfants est considérable et a un impact supplémentaire sur l’empathie. Feldman (2007) a constaté que l’augmentation des comportements d’appariement pendant le jeu dans la petite enfance conduisait à davantage de manifestations d’empathie plus tard dans la vie.

D’autres recherches ont confirmé l’importance des relations parents-enfants pour favoriser le développement de l’empathie, très probablement autour des sentiments de confiance et du sentiment d’une relation amoureuse.

Bien que la liste ci-dessus ne soit pas exhaustive, elle fournit des indications cruciales sur la complexité et l’importance de l’empathie.

Pourquoi travailler sur vos compétences en empathie ?

Dans le livre Emotional Intelligence, le journaliste scientifique du New York Times Daniel Goleman (2006) décrit l’empathie comme une capacité à « savoir ce que ressent l’autre » entrant « en jeu dans un vaste éventail de domaines de la vie, de la vente et du management à la romance et à l’éducation des enfants, en passant par la compassion et l’action politique. »

Pour deviner les sentiments d’autrui, nous devons lire les indices non verbaux : expressions faciales, ton de la voix et comportement. Et les avantages sont profonds.

En effet, il n’est pas facile de trouver une partie de notre vie non affectée par notre capacité d’empathie. Nous en identifions quelques-uns ci-dessous :

• Comment nous nous voyons et comment les autres nous voient :
  Selon les recherches de Robert Rosenthal et de ses collègues de l’université de Harvard, notre capacité à lire les sentiments des autres nous rend plus extravertis et plus populaires dans l’enfance et à l’âge adulte (Goleman, 2006).
• Impact positif sur les relations de travail :
  Les recherches confirment qu’une empathie accrue a un impact sur notre efficacité au travail, améliorant ainsi nos compétences en tant que travailleurs et managers (McKee, David, Chaskalson, & Chussil, 2017).
• Mariages réussis:
  Plopa, Kaźmierczak et Karasiewicz (2016) ont constaté que l’empathie des partenaires était un facteur prédictif important de leurs chances de réussir leur relation.
• Meilleure parentalité:
  L’empathie rend les parents plus résilients et mieux à même de faire face aux défis associés à l’éducation des enfants (Geiger, Piel, Lietz, & Julien-Chinn, 2016).
• Éviter une catastrophe mondiale :
  Le psychologue Robert Ornstein et le biologiste Paul Ehrlich, dans Humanity on a Tightrope (2012), soulignent que si nous sommes câblés pour éprouver de l’empathie envers nos proches, c’est en étendant la compassion de l’humanité que nous pourrons relever les défis à venir, du réchauffement climatique aux pandémies et à la guerre.

8 Stratégies pour développer l’empathie

Notre capacité à faire preuve d’empathie envers les autres n’est pas figée, elle peut être développée.

Porter des changements, souvent minimes, dans notre vie quotidienne peut avoir un impact significatif sur notre capacité à faire preuve d’empathie envers les individus et les groupes (Miller, 2019).

Nous devrions nous encourager, ainsi que nos clients, à faire l’expérience de la vie des autres en apprenant à :

Cultiver la curiosité

Développer une curiosité insatiable pour les particularités de ceux que vous rencontrez (Eyal, Steffel, & Epley, 2018 ; Krznaric, 2012) :

• Passez du temps avec des personnes que vous connaissez moins bien, et demandez-leur de vous parler d’eux, comment ils vont, et à quoi ressemble leur vie.
• Suivez des personnes de différents horizons – religieux, ethniques, politiques – sur les médias sociaux et écoutez ce qu’elles ont à dire.
• Soyez présent avec les gens lorsque vous leur parlez. Reconnaissez les sujets qui les passionnent, les rendent heureux ou tristes.
• Visitez de nouveaux endroits, rencontrez les populations locales tout en vous immergeant dans leur mode de vie.

Sortez de votre zone de confort

Apprenez quelque chose de nouveau ou voyagez, et voyez ce que cela fait de sortir de votre zone de confort :

• Expérimentez ce que c’est que d’être incapable de faire quelque chose ou de ne pas savoir comment interagir avec l’endroit où vous vous trouvez.
• Demandez du soutien.
• Acceptez à quel point vous pouvez vous sentir impuissant à certains moments, et laissez cela vous rendre humble.
• L’humilité peut être un chemin utile vers l’empathie.

Recevoir des commentaires

Demandez des commentaires à vos amis, votre famille et vos collègues concernant votre écoute active et vos compétences relationnelles :

• Comment pourriez-vous vous améliorer ?
• Quelles opportunités avez-vous manqué ?

Examinez vos préjugés

Nous avons tous des préjugés, et ils ont un impact sur notre capacité d’empathie. Souvent sans le savoir, nous jugeons les autres sur leur apparence et leur mode de vie (Miller, 2019) :

• Trouver des occasions de se mêler à des personnes d’autres origines.
• Parler aux gens des choses importantes de leur vie.
• Tout en reconnaissant les similitudes que nous partageons, intéressez-vous, sans jugement, aux différences.
• Faites des dons à des organismes de bienfaisance qui apportent un soutien à d’autres communautés.

Mettez-vous à la place des autres

• Comprenez ce que vivent les gens dans d’autres situations. Comment vivent-ils, travaillent-ils, partagent-ils ?
• Passer du temps avec les autres, et comprendre leurs soucis. Qu’est-ce qui leur donne du bonheur ? Quels sont leurs rêves ?
• Construisez des relations avec des personnes que vous voyez mais avec lesquelles vous n’avez pas l’habitude d’entrer en contact.

Des conversations difficiles et respectueuses

Bien qu’il puisse être difficile de contester ou d’être contesté par des points de vue alternatifs, quelques leçons simples peuvent aider (Miller, 2019) :

• Écoutez et n’interrompez pas.
• Soyez ouvert aux idées nouvelles et différentes.
• S’excuser si vous avez blessé les sentiments de quelqu’un par ce que vous avez dit.
• Recherchez la question. Comprenez d’où vient un point de vue et comment il affecte les personnes concernées.

Rejoignez une cause commune

Les recherches ont montré que le fait de travailler ensemble sur des projets communautaires peut aider à guérir les différences et les divisions et à éliminer les préjugés (Halpern & Weinstein, 2004):

• Trouvez un projet communautaire, localement ou dans un autre pays.
• Se joindre à d’autres personnes qui ont vécu des expériences de vie similaires.
• Se joindre à un groupe d’origines différentes et aider à des événements scolaires, politiques ou religieux.

Lisez beaucoup

Lire de la fiction, de la non-fiction, des journaux, des revues et des contenus en ligne qui rendent compte de la vie de personnes de différents milieux augmente notre intelligence émotionnelle et notre capacité d’empathie (Kidd & Castano, 2013):

• Rechercher des écrivains qui ont des histoires uniques à raconter.
• Entrez dans la vie de leurs personnages, dans leurs sentiments et leurs pensées.

Stimuler l’empathie chez les élèves et les enfants : 4 jeux et activités

Les enfants peuvent apprendre l’empathie dans leur vie quotidienne par le jeu, l’interaction avec les autres, la lecture et le comportement des personnes qui s’occupent d’eux.

Apprendre aux enfants à faire preuve d’empathie

Le jeu imaginatif et la lecture peuvent offrir aux enfants des occasions incroyables d’apprendre l’empathie (Miller, 2019) :

• Apprendre aux enfants le nom de leurs émotions.
• Demander aux enfants quelles émotions les personnages pourraient ressentir dans leurs histoires et leurs jeux imaginatifs.
• Laissez les enfants voir votre préoccupation pour le bien-être des autres.
• Lisez-leur des histoires avec des personnages de différents milieux, et discutez des raisons pour lesquelles quelqu’un pourrait ressentir ce qu’il ressent.

Chasses au trésor de l’empathie

Rassemblez un groupe de jeunes ou une classe d’école et donnez-leur un ensemble d’indices qui les mènent à plusieurs endroits (éventuellement des salles de classe). À chacun d’eux, ils trouveront un enseignant ou un dirigeant différent.

• Une fois sur place, donnez-leur un indice sur la personne qu’ils ont trouvée et des instructions sur la façon de l' » interviewer « .
• Demandez-leur d’écouter attentivement, avec compassion. Leur objectif est de comprendre les espoirs et les rêves de la personne, et ce qui est important pour elle.

Identifier les émotions

Écrire diverses émotions sur de petits morceaux de papier et les placer dans un récipient devant un groupe d’enfants.

• Demandez à un enfant de choisir un morceau de papier et de le lire lui-même ou (s’il est trop jeune) de le lire pour lui, sans que le reste du groupe entende.
• Demandez à l’enfant de faire un visage ou d’effectuer une action pour acter l’émotion au reste du groupe.
• Demandez au groupe de regarder et de deviner l’émotion. S’ils ont raison, demandez-leur pourquoi ils ont choisi cette émotion.

Collage de sentiments

Cette activité basée sur l’art fonctionne bien avec tous les groupes d’âge. Plus c’est en désordre, mieux c’est pour les plus jeunes.

• Demandez aux enfants de découper des visages dans des journaux et des magazines et de les coller sur une grande feuille de papier ou de les poser sur le sol.
• Demandez-leur de réfléchir à ce que pourrait être l’émotion affichée et de placer les images en groupes.
• Discutez de chaque image avec le groupe élargi.

4 Activités et exercices utiles

La pleine conscience et l’empathie

L’une des nombreuses forces de la pleine conscience est sa capacité à  » déplacer la perspective de notre subjectivité personnelle vers une objectivité impersonnelle  » (Shapiro, 2020). Cet éloignement d’une perspective égocentrique nous permet de faire l’expérience des sentiments d’autrui.

Essayez les feuilles de travail suivantes :

• Feuille de travail sur l’échange de places
• Assainissement de la « détresse d’empathie » avec la feuille de travail sur la compassion

Le jeu de rôle

Le jeu de rôle peut offrir un moyen sûr et confortable pour les gens d’aborder des questions difficiles et de s’entraîner à se mettre à la place des autres.

Essayez la fiche de travail suivante :

• Fiche de travail sur 500 ans passés

Les actes de gentillesse aléatoires

Remarquez quand les autres accomplissent un acte de gentillesse pour vous sans rien attendre en retour. Cela peut être aussi simple que de garder une porte ouverte pour vous alors que vous courez pour vous mettre à l’abri de la pluie ou de vous aider à soulever une lourde charge dans le coffre de votre voiture.

Au fil de votre journée et des occasions qui se présentent, voyez quels actes simples vous pouvez accomplir au profit de quelqu’un d’autre, peut-être sans qu’il le sache.

À la fin de chaque journée, réfléchissez aux actes de gentillesse que vous avez reçus et à la façon dont vous avez amélioré la journée des autres.

24 Questions et déclarations à utiliser avec vos clients

L’écoute empathique est essentielle au développement des relations.

Lorsqu’elle est réussie, elle permet de former un lien plus profond avec le client, l’ami, le membre de la famille ou le collègue, tant sur le plan émotionnel qu’intellectuel.

Pour bien écouter, vous devez apprendre à être patient et à ne pas interrompre, même si vous n’êtes pas d’accord avec ce qui est dit.

Les questions empathiques peuvent être utiles mais ne doivent pas dominer les sessions.

Essayez quelques-unes des questions suivantes, en les adaptant selon les besoins :

1. Quand votre parti pris personnel vous a-t-il conduit à faire un mauvais choix ?
2. Quelles décisions vous mettent mal à l’aise ?
3. Quand vos instincts vous ont-ils laissé tomber ?
4. Comment équilibrez-vous le fait de vous occuper de vous-même et les besoins des autres ?
5. Comment réconfortez-vous les autres ?
6. Qu’est-ce qui rend une expérience significative ?
7. Quand avez-vous été le plus mis au défi d’être le meilleur de vous-même ?
8. Votre curiosité crée-t-elle parfois des difficultés ?
9. Utilisez-vous le silence pendant vos conversations ? Si oui, quand ?
10. Que doivent comprendre les autres à votre sujet ?
11. Comment gérez-vous les émotions négatives ?
12. Quand êtes-vous le plus présent ?

Des déclarations et des réponses empathiques peuvent montrer que vous comprenez les sentiments de votre client :

1. Je suis désolé que cela vous soit arrivé.
2. Cela me bouleverserait aussi.
3. Je veux vous remercier d’être si ouvert et honnête avec moi.
4. Ce genre de défi n’est jamais facile.
5. Il est clair que cela vous a profondément impacté.
6. Que voulez-vous partager d’autre ?
7. Il semble que vous ayez vécu une période très stressante.
8. Oui, ce qui s’est passé n’a aucun sens.
9. Je suis de votre côté.
10. Il n’est pas surprenant que vous soyez bouleversé.
11. Cela semble effrayant.
12. Vous êtes tout à fait logique.

7 Feuilles de travail et outils

Les concepts, les sentiments et les émotions peuvent souvent devenir plus clairs en travaillant sur des situations réelles ou imaginées.

Essayez les feuilles de travail suivantes avec vos clients comme moyen de développer leurs compétences empathiques :

• Fiche de travail sur la création d’un colis de soins
• Création d’une image d’empathie
• Récit d’une histoire d’empathie

De plus, les deux outils suivants offrent un soutien pour enseigner l’empathie aux enfants et aux adultes :

• Qu’est-ce que l’empathie ?
• Fiche de travail Bingo de l’empathie

Les deux fiches de travail suivantes aident à développer les compétences d’écoute qui favorisent l’empathie dans la communication :

• Fiche de travail Écoute précise
• Cercle de groupe

PositivePsychology.com

Les ressources suivantes de notre boîte à outils de psychologie positive aideront votre client à grandir dans son empathie :

Respirer ensemble

Respirer en pleine conscience avec quelqu’un d’autre favorise les connexions interpersonnelles, en particulier dans les couples.

Collisions de forces

Nous croyons fréquemment que nos forces sont supérieures à celles des autres. L’exercice Collisions de forces nous aide à reconnaître qu’il n’y a peut-être pas une seule bonne façon de faire et que nous devrions plutôt voir le comportement d’une autre personne comme un reflet de ses forces.

Donner un feedback négatif de façon positive

Il peut être difficile de donner un feedback négatif sans bouleverser les sentiments de l’autre personne. Cependant, s’il est effectué avec empathie, la personne qui le reçoit peut y voir une opportunité de croissance.

Le processus de communication non violente en quatre étapes

Les meilleures relations se forment à partir de l’honnêteté et de l’empathie. La méthode de communication non violente nous aide à communiquer nos besoins et à comprendre ceux des autres.

Un message à emporter

Bien qu’une grande partie de ce que nous sommes soit définie par notre patrimoine génétique, notre enfance et la vie que nous menons à l’âge adulte peuvent modifier de nombreux aspects de notre comportement et de notre façon de réagir à notre environnement.

Si nous voulons résoudre les problèmes au niveau individuel et mieux comprendre les enjeux auxquels l’humanité est confrontée, nous devons développer la compassion et l’empathie pour prendre des décisions qui répondent aux besoins de tous, et pas seulement de nous-mêmes.

Après tout, nous sommes tous des humains, partageant à la fois un temps et un lieu, avec un besoin psychologique de se connecter. Développer l’empathie nous permet de former une relation authentique et profonde avec les personnes que nous rencontrons et la société en général, en prenant des décisions qui résolvent nos problèmes et ceux des autres.

Essayez certaines des feuilles de travail avec vos clients pour les aider à mettre en œuvre des stratégies de développement de l’empathie au quotidien et à développer l’empathie nécessaire à des relations plus solides, tout en évitant les désaccords qui découlent de l’incapacité à voir le point de vue d’autrui.

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