Deborah Sampson Gannett : une femme soldat dans la guerre révolutionnaire

Instructions pédagogiques suggérées

Cette activité peut être présentée dans le cadre d’une unité sur l’Amérique révolutionnaire. Pour les classes de 9 à 12 ans. Le temps approximatif nécessaire est de 20 minutes. L’activité peut être réalisée individuellement, par deux ou dans le cadre d’une discussion en classe entière.
Débutez l’activité en classe entière. Passez en revue avec les élèves certains des événements clés de la guerre d’Indépendance.
Après la discussion en classe, ouvrez l’activité et montrez aux élèves la lettre avec les textes mis en évidence. Ils recevront quelques informations de base :

Deborah Sampson Gannett faisait partie d’une poignée de femmes qui ont combattu dans la guerre d’indépendance déguisées en hommes. Elle était une descendante des Pèlerins Miles Standish (du côté de son père) et William Bradford (du côté de sa mère). En 1781, elle s’est engagée à servir dans le quatrième régiment du Massachusetts sous le nom de Robert Shurtleff. Elle a reçu de multiples blessures par épée et par balle et a reçu une décharge honorable en 1783.
En 1792, la Cour générale du Massachusetts lui a accordé une pension citant son « exemple extrodinaire d’héroïsme féminin et en s’acquittant des devoirs d’un soldat fidèle et galant. » En 1805, elle demande à l’État du Massachusetts une pension « invalide ». Sa pétition est soutenue par Paul Revere qui, dans sa lettre au représentant américain William Eustis (Massachusetts), déclare que la « mauvaise santé de Gannett est la conséquence du fait qu’elle a été exposée alors qu’elle faisait un devoir de soldat… Je pense que son cas est beaucoup plus méritant que des centaines à qui le Congrès a été généreux. »
Ce document est le témoignage sous serment de Gannett qui affirme avoir « servi comme simple soldat… dans la guerre de la révolution » et déclare qu' »elle est dans des circonstances si réduites, qu’elle a besoin de l’aide de son pays » pour une compensation supplémentaire. Son témoignage fait partie de sa demande de pension fédérale plus importante auprès du gouvernement américain. Il mentionne que ses états de service ont été perdus (lors de l’incendie de Washington par les Britanniques en 1814) et fournit un compte rendu détaillé de son service pendant la guerre d’Indépendance. Gannett est l’une des deux seules femmes à recevoir une pension fédérale, l’autre étant Margaret Corbin. On pense que Gannett est la seule femme à avoir servi pendant la guerre d’Indépendance.

Demandez aux élèves où se situe la date par rapport aux événements de la guerre qu’ils ont examinés précédemment. Examinez ensuite la lettre pour y trouver des choix de mots. Demandez aux élèves d’identifier les cinq mots les plus puissants de la lettre. Comment le choix des mots contribue-t-il au ton de la lettre ? Divisez la classe en groupes. Demandez à chaque groupe de discuter des questions suivantes, celles que les élèves verront lorsqu’ils cliqueront sur  » Quand vous aurez terminé  » :

  • Que nous apprend-on sur le service de Deborah Gannett pendant la guerre d’Indépendance ?
  • Gannett a déjà reçu une pension de l’État du Massachusetts. Pourquoi témoigne-t-elle maintenant, 35 ans après sa démobilisation ? (Indice : vous devriez pouvoir identifier au moins deux raisons.)

Invitez les élèves à partager leurs réponses lors d’une discussion de suivi en classe, ou demandez-leur d’écrire leurs réponses en utilisant le texte de la lettre pour appuyer leurs réponses.
Concluez par une discussion en classe sur la question suivante : Qu’est-ce qui motiverait une femme du 18e siècle à s’engager dans l’armée déguisée en homme ?
Cette activité a été créée par la bénévole des Archives nationales Cynthia Peterman.

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