TORONTO – Qu’est-ce qui excite les femmes ? Des chercheurs de Montréal ont identifié les parties du corps les plus sensibles au toucher.
Une équipe de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a constaté que le cou, les avant-bras et la marge vaginale sont les plus sensibles au toucher léger et que le clitoris et les mamelons sont les plus sensibles à la fois à la pression et aux vibrations.
Les chercheurs Dany Cordeau, Marc Bélanger, Dominic Beaulieu-Prévost et Frédérique Courtois ont demandé à 30 femmes âgées de 18 à 35 ans d’avoir les yeux bandés et de s’allonger nues sur une table recouverte d’un drap de lit.
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Ils ont utilisé des instruments pour appliquer diverses formes de toucher pendant 1.5 secondes, puis ont attendu cinq secondes avant de demander aux femmes ce qu’elles avaient ressenti.
« Le but de cette étude était de fournir des données normatives sur les seuils de détection sensorielle de trois modalités sensorielles sur le périnée et le sein », explique l’équipe dans le Journal of Sexual Medicine.
Les chercheurs ont déclaré que l’étude était la première du genre.
L’aréole s’est avérée être la moins sensible au toucher léger tandis que le côté des seins et l’abdomen étaient les moins sensibles à la pression.
Des facteurs tels que le volume des seins, l’indice de masse corporelle, la contraception hormonale, le cycle menstruel et l’orientation sexuelle n’ont pas semblé influencer les résultats, mais les chercheurs ont constaté que l’abstinence et les piercings corporels pouvaient avoir un certain impact.