Maladie d’intoxication au saumon chez le chien : 29 cas

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Contexte : La maladie d’intoxication par le saumon (SPD) est une maladie transmise par les trématodes chez les chiens, causée par Neorickettsia helminthoeca.

Objectifs : Déterminer les facteurs de risque et l’épidémiologie spatiale de la SPD chez les chiens du nord de la Californie ; décrire les résultats clinicopathologiques, microbiologiques et d’imagerie de la SPD chez ces chiens ; et évaluer les traitements et les résultats de la SPD.

Animaux : Vingt-neuf chiens atteints de SPD sur la base de la découverte d’ovules de trématodes dans les fèces, ou d’organismes compatibles avec N. helminthoeca dans les spécimens soumis à un examen microscopique.

Méthodes : Des informations concernant la signalisation, l’exposition au poisson, les signes cliniques, l’évaluation diagnostique, les traitements et les résultats ont été obtenus pour chaque chien. Les aspirats de ganglions lymphatiques archivés et les spécimens histopathologiques ont été soumis à des tests de réaction en chaîne par polymérase (PCR) pour les Neorickettsia spp.

Résultats : Les Labrador Retrievers et les chiens mâles intacts étaient surreprésentés. Les lieux d’exposition étaient souvent éloignés de la résidence des chiens. Certains chiens présentaient des signes neurologiques, notamment des spasmes et des crises d’épilepsie. Les chiens ne présentant pas d’adénomégalie périphérique avaient une adénomégalie abdominale à l’échographie. La combinaison de la flottation fécale par centrifugation et de la sédimentation présentait la plus grande sensibilité pour la recherche d’ovules de douve. L’ADN de N. helminthoeca a été amplifié par PCR chez 4 chiens sur 10. Les pénicillines, les céphalosporines et le chloramphénicol n’ont pas semblé être des traitements efficaces. Le taux de mortalité était de 4/29 (14%).

Conclusions et importance clinique : La SPD doit être suspectée chez les chiens présentant une inappétence, des signes gastro-intestinaux ou neurologiques, avec ou sans fièvre ou lymphadénomégalie périphérique dans le cadre géographique approprié. Le diagnostic est facilité par la combinaison de la sédimentation fécale et de la flottation centrifuge, de l’échographie abdominale et des tests PCR sur le tissu lymphoïde. Le traitement de choix est constitué d’antimicrobiens de type tétracycline.

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