Poisson lune océanique – Mola mola

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Identification
Souvent décrit comme ayant une apparence  » extraterrestre « , ce gentil géant ressemble essentiellement à une énorme tête flottante avec des nageoires. Il peut atteindre 4 m de long et peser près de 5000 livres (plus de 2200 kg), ce qui en fait le poisson osseux le plus lourd du monde. Au lieu d’une nageoire caudale (queue), le poisson lune possède une structure ressemblant à un gouvernail appelée clavus. Il se propulse en battant ses grandes nageoires dorsale et anale d’un côté à l’autre. Au lieu d’écailles, il possède une peau élastique résistante de couleur bleu brunâtre à argentée.
Habitat & Portée
Cet énorme poisson se trouve dans les eaux tropicales et tempérées du monde entier. C’est une espèce insaisissable et son écologie est donc relativement inconnue, bien qu’il semble passer la plupart de son temps près de la surface en haute mer. On l’aperçoit cependant assez régulièrement près des côtes du Nord-Ouest du Pacifique pendant l’été, et on l’a même vu dans des eaux protégées le long des côtes de la Colombie-Britannique et de Washington. Il a été documenté aussi loin au nord que le golfe d’Alaska. Cliquez ici pour lire le récit d’une rencontre entre le crapet-soleil océanique et l’orque au large de l’île Calvert.
Espèces similaires
Deux autres espèces de crapets-soleil existent dans le Pacifique, mais semblent être limitées aux eaux tropicales et subtropicales.
Information intrigante
Le crapet-soleil océanique est inhabituel à bien des égards. Contrairement à la plupart des poissons osseux, il est dépourvu de vessie natatoire, de côtes et de tissu osseux dans son squelette. Bien qu’il ait une apparence maladroite et qu’il soit généralement lent à nager, il peut atteindre des vitesses étonnamment élevées (jusqu’à 3,2 km/h) et peut même réussir à briser la surface de l’eau en tentant d’éliminer des parasites. Il peut également se coucher sur le côté à la surface et dériver avec les courants ; on pense que ce comportement de « bronzage » peut servir à plusieurs fins, notamment la thermorégulation et l’élimination des parasites, car les poissons nettoyeurs et même les oiseaux ramassent les parasites sur la peau. Jusqu’à 40 genres différents de parasites utilisent le poisson-lune océanique comme hôte, comme discuté dans la vidéo ci-dessous.
Le poisson-lune océanique se nourrit principalement de méduses, telles que la méduse voile ou Velella velella (photo), mais mange également des algues, du zooplancton et des petits poissons ; il peut consommer par erreur des sacs en plastique qui ressemblent à des méduses. Il est incapable de fermer complètement sa petite bouche.
iNaturalist
https://www.inaturalist.org/taxa/49601-Mola-mola

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