Royaume-Uni Économie britannique Opportunités d’affaires au Royaume-Uni Appels d’offres du gouvernement britannique Appels d’offres publics Royaume-Uni Appels d’offres mondiaux Royaume-Uni

Le Royaume-Uni a une économie mixte qui est la cinquième plus grande au monde en termes de taux de change du marché et la sixième plus grande en termes de parité de pouvoir d’achat (PPA). Il est considéré comme la deuxième économie d’Europe après celle de l’Allemagne. Son PIB PPA par habitant en 2007 est le 22e plus élevé au monde. Le Royaume-Uni est l’un des pays les plus mondialisés du monde. La capitale, Londres (voir Économie de Londres), est un centre financier majeur du monde, devant New York, Hong Kong et Singapour, selon un rapport compilé par la City de Londres. L’économie britannique se compose (par ordre décroissant de taille) des économies de l’Angleterre, de l’Écosse, du Pays de Galles et de l’Irlande du Nord. Le Royaume-Uni est devenu un État membre de la Communauté européenne, en 1973, et a ratifié le traité de Maastricht qui en fait un État de l’Union européenne, lors de la création de l’UE en 1993.
Dans les années 1980, sous le gouvernement de Margaret Thatcher, la plupart des entreprises publiques des secteurs de l’industrie et des services, qui avaient été nationalisées depuis les années 1940, ont été privatisées. Le gouvernement britannique possède aujourd’hui très peu d’industries ou d’entreprises – Royal Mail en est un exemple. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, malgré une période largement prospère dans les années 1950 et 1960, l’économie britannique a enregistré une croissance plus faible que celle des autres nations européennes et, dans les années 1970, elle a été qualifiée d' »homme malade de l’Europe ». Toutefois, les années 1980 ont été marquées par un nouveau boom économique et, ces dernières années, la Grande-Bretagne a connu la plus longue période de croissance économique soutenue depuis plus de 150 ans, avec une croissance trimestrielle depuis 1992.
C’est l’une des économies les plus solides de l’UE en termes d’inflation, de taux d’intérêt et de chômage, qui restent tous relativement faibles. Le Royaume-Uni, selon le Fonds monétaire international, avait en 2007 le neuvième niveau de PIB par habitant le plus élevé de l’Union européenne en termes de parité de pouvoir d’achat, après le Luxembourg, l’Irlande, les Pays-Bas, l’Autriche, le Danemark, la Suède, la Belgique et la Finlande. Toutefois, à l’instar des économies des autres pays anglophones, elle présente des niveaux d’inégalité de revenus plus élevés que de nombreux pays européens. En août 2008, le FMI a averti que les perspectives économiques du Royaume-Uni s’étaient détériorées en raison d’un double choc : les turbulences financières et la hausse des prix des matières premières. Ces deux évolutions nuisent au Royaume-Uni plus que la plupart des pays développés, car le pays tire des revenus de l’exportation de services financiers tout en enregistrant des déficits en produits finis et en matières premières, y compris les denrées alimentaires.
Le Royaume-Uni a le troisième plus grand déficit de la balance courante au monde, malgré d’importantes recettes pétrolières. Ceci est principalement le résultat d’un important déficit dans le commerce des biens manufacturés. En mai 2008, le FMI a conseillé au gouvernement britannique d’élargir le champ de la politique budgétaire afin de promouvoir l’équilibre extérieur. Bien que la « productivité du travail par personne employée » du Royaume-Uni ait bien progressé au cours des deux dernières décennies et qu’elle ait dépassé la productivité de l’Allemagne unie, elle accuse un retard d’environ 20 % par rapport au niveau de la France, où les travailleurs ont une semaine de travail de 35 heures. La « productivité du travail par heure travaillée » du Royaume-Uni se situe actuellement au même niveau que la moyenne de la « vieille » UE (15 pays). Le Royaume-Uni se classe actuellement au 16e rang de l’indice de développement humain.
En octobre 2007, le FMI prévoyait une croissance du PIB britannique de 3,1 % en 2007 et de 2,3 % en 2008. Cependant, la croissance du PIB a ralenti pour devenir nulle au deuxième trimestre 2008. En septembre 2008, l’OCDE prévoit que l’économie britannique est confrontée à une contraction d’au moins deux trimestres, peut-être grave, plaçant ses performances prévues au dernier rang du G7 des principales économies. On a également fait valoir récemment que les lourds emprunts du gouvernement au cours du dernier cycle ont conduit à un déficit structurel grave, rappelant les crises précédentes, ce qui va inévitablement exacerber la situation et placer l’économie britannique dans une position défavorable par rapport à ses partenaires de l’OCDE au moment où l’on tente de stimuler la reprise, les autres nations de l’OCDE s’étant laissé une plus grande marge de manœuvre grâce à des politiques contrastées de contrôle fiscal relativement plus strict avant le ralentissement mondial.
En 2007, les exportations britanniques ont été évaluées à 220 milliards de livres sterling.
Les exportations de produits alimentaires et de boissons ont été évaluées à 9,7 milliards de livres sterling (2005)
Les exportations totales d’armes du Royaume-Uni ont été évaluées à 7,1 milliards de livres sterling (2005)
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