Alors que des milliards de dollars de l’argent des contribuables sont dépensés pour renforcer la sécurité des aéroports, on craint que les choses ne soient pas encore assez sûres. Un rapport publié en mars 2004 par le Government Accountability Office (GAO, anciennement le General Accounting Office) indiquait qu’il y avait encore des problèmes « d’embauche, de déploiement et de formation des effectifs de contrôleurs ». Les pénuries de personnel et le processus d’embauche de la TSA continuent d’entraver sa capacité à doter pleinement les points de contrôle. »
Le GAO a également noté les retards importants dans la mise en œuvre du CAPPS II, qui est très en retard sur le calendrier et n’a même pas de date d’achèvement ou d’estimation des coûts. Le rapport du GAO indique que « la TSA n’a pas complètement abordé sept des huit questions identifiées par le Congrès comme des éléments clés liés au développement, à l’exploitation et à l’acceptation par le public du CAPPS II. »
Le programme des marshals de l’air a également été critiqué dans le rapport du GAO – le besoin de nombreux marshals supplémentaires a entraîné un programme de formation abrégé, et les coupes budgétaires ont encore paralysé le programme. Une enquête récente de l’inspecteur général du DHS a trouvé 753 rapports d’inconduite de maréchaux de l’air au cours d’une période de huit mois en 2002, y compris le fait de dormir et d’être ivre pendant le service.
Enfin, de nombreux experts en sécurité craignent qu’il y ait trop de menaces qui ne sont pas du tout traitées. De nombreux bagagistes, mécaniciens et autres techniciens ayant accès aux avions ne sont pas contrôlés ou fouillés. Les lance-roquettes surface-air portatifs sont une autre préoccupation – actuellement, l’aviation américaine n’a pratiquement aucune défense contre une telle attaque.
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