La colique biliaire, qui se caractérise par une douleur intermittente, généralement postprandiale, du quadrant supérieur droit, est une plainte fréquente dans la population pédiatrique et incite généralement à une évaluation plus poussée avec une échographie abdominale. Les patients qui ne présentent aucun signe de cholélithiase sont parfois orientés vers une scintigraphie hépatobiliaire à l’acide iminodiacétique avec stimulation de la cholécystokinine (CCK-HIDA) pour évaluer la fonction de la vésicule biliaire. Lorsque la vésicule biliaire se vide mal, le diagnostic de dyskinésie biliaire, définie par une fraction d’éjection de la vésicule biliaire inférieure à 35 %, est posé et une cholécystectomie peut être envisagée. Il existe cependant un sous-ensemble de patients symptomatiques dont la fraction d’éjection est anormalement élevée, c’est-à-dire supérieure à 65 %. L’approche du traitement de ces patients atteints d’hyperkinésie biliaire est encore indéterminée, car il existe peu d’écrits sur cette entité. Avec l’approbation de l’IRB (protocole #1307002185), nous rapportons notre série de trois adolescentes chez qui on a découvert une hyperkinésie biliaire et dont les symptômes ont immédiatement disparu après une cholécystectomie laparoscopique.
L’hyperkinésie biliaire : Un trouble potentiellement corrigeable chirurgicalement chez les adolescents
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