Symbolisme et signification du saule expliqués [avec quelques légendes]

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Ses branches sont flexibles tandis que ses feuilles étroites et longues apparaissent dans une couleur vert argenté particulière, notamment dans ce que l’on appelle communément le saule pleureur. Apprenons-en plus sur le symbolisme du saule, sa signification spirituelle et ses utilisations.

Une particularité de cet arbre est qu’il produit des fruits qui, une fois rapidement mûrs, tombent au sol donnant le sentiment que l’arbre a donné des fruits prématurément.

Les premières informations sur cette plante élégante ont été trouvées dans des textes égyptiens anciens datant du IIe millénaire avant Jésus-Christ. Cependant, Hippocrate, au Ve siècle avant Jésus-Christ, a décrit pour la première fois ses propriétés anti-inflammatoires et antidouleur.

En effet, la biochimie moderne a confirmé que cet arbre contient de la salicine. Cette substance est utilisée pour la production d’anti-inflammatoires mais aussi d’antipyrétiques et d’antirhumatismaux.

Bien que nous ne possédions pas beaucoup de documentation, il semble que les feuilles et l’écorce des saules aient été utilisées par de nombreuses populations (peut-être même primitives) pour la fabrication d’outils ainsi qu’à des fins médicinales. Des nouvelles des pouvoirs de guérison des saules ont également été trouvées dans des documents d’origine médiévale.

Symbolisme du saule dans différentes cultures

Le terme Saule a des origines celtiques et sa signification est « près de l’eau ». Tant d’un point de vue purement symbolique que naturel, le Saule est fortement lié à l’élément eau et à la magie qui y est incrustée.

Pour les peuples et les Celtes en particulier, le Saule était considéré comme une divinité féminine et son culte, lié aux cycles lunaires et à la fertilité, a toujours eu une grande importance au cours des siècles.

Dans la tradition et la culture celtiques, le Saule était le 5e arbre de l’année dans le zodiaque arboricole. Cette période tombait entre le 12 avril et le 15 mai.

D’autre part, le bois du saule était utilisé pour la construction d’instruments de musique chez les druides.

Ils fabriquaient des paniers avec les branches, qui étaient utilisés lors des rites sacrés pour déposer les offrandes.

Dans la Grèce antique, le saule était l’arbre identifié en lien avec l’au-delà. Cela est dû à la facilité avec laquelle les branches, une fois cassées, se régénèrent et repoussent.

Pour le peuple juif, on pensait au contraire que les saules avaient le pouvoir de propitier la pluie et on les vénérait comme tout ce qui est lié à l’eau.

Le peuple mésopotamien utilisait les saules pour calmer la fièvre et les rhumatismes.

À Rome, les branches de saule (osier) étaient utilisées pour fabriquer des paniers.

Le saule était lié au monde des sorcières en Grande-Bretagne.

Symbolisme et signification du saule pleureur

Selon une tradition, en entrelaçant deux branches de saule pour former une croix, on pouvait prédire sa propre mort.

Si la croix placée sur une source sacrée flottait, la mort était proche. Mais si la croix coulait, alors elle était encore loin.

Selon le christianisme, en revanche, les saules pleureurs prenaient le sens de chasteté et de pureté.

De plus, étant donné la posture, ils symbolisaient la bonne attitude à avoir devant Dieu. Agenouillés et révérencieux.

Selon une légende chrétienne, lorsque Jésus tomba pour la énième fois sur le chemin du Golgotha, il s’accrocha aux branches d’un Saule afin de se relever.

Jésus sur le chemin du Golgotha

Depuis lors, cet arbre a pris le sens de la douleur et des larmes. A l’époque médiévale, le saule était lié aux divinités féminines et aux sorcières, et l’on croyait qu’il avait le pouvoir d’émaner des maléfices.

En Orient, cependant, les saules ont toujours eu une symbolique positive. En effet, ils représentaient l’immortalité, l’éternité et la spiritualité.

Pour cette raison, son bois est utilisé pour la fabrication de statues, de colonnes et d’éléments d’architecture sacrée.

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Quelques légendes étonnantes sur un saule pleureur

Le saule pleureur a toujours taquiné l’imagination de l’homme qui a su créer une aura de magie et de mystère autour de lui, inventant des dizaines de légendes et de fables qui en ont fait un arbre lié au monde des contes de fées, à la mythologie et même à la mystique chrétienne.

Diverses fables sont nées autour de ses origines, appartenant à tous les âges et à toutes les religions. Pour cette raison, il n’est pas possible de tracer sans ambiguïté l’origine légendaire du saule pleureur.

Voyons maintenant quelques-unes des légendes les plus courantes.

  1. Sans aucun doute, le saule pleureur est un arbre lié au symbolisme du christianisme le plus orthodoxe.

    En effet, une légende raconte comment cette plante a changé d’aspect à l’époque de Jésus-Christ : alors que Jésus portait la croix, au moment précis de la passion, épuisé et incapable de marcher, il s’est effondré un instant aux pieds d’un saule qui se trouvait sur son chemin.

    Pris de pitié par tant de souffrance, le saule a plié toutes ses branches pour l’aider à se relever et le soutenir avec ses frondes. Lorsque Jésus reprit son chemin, toujours hanté par les flagellations des soldats, le saule resta avec toutes ses branches et continua à pleurer à jamais.

  2. Il existe une autre légende qui explique la physionomie actuelle du saule pleureur dans une clé de lecture qui renvoie directement à la symbologie catholique.

    Cette légende raconte que le saule, à l’origine avec les branches s’étendant vers le haut, se trouvait dans un bel enclos (10 commandements) et faisait l’objet des soins méticuleux d’un agriculteur (Dieu) qui l’arrosait chaque jour.

    Un jour, un serpent (le péché) est venu lui rendre visite et a commencé à l’inciter à quitter cette clôture à la recherche de la liberté qu’il n’avait jamais connue.

    Le saule inexpérimenté et naïf fut convaincu et abandonna la clôture, allant s’installer là où le serpent lui avait conseillé. Le serpent passa toute la journée à recouvrir les racines du saule, prétendant vouloir ce qu’il y a de mieux pour lui.

    Mais en réalité, un serpent avait amené le saule dans un endroit où le soleil ne rayonnait jamais et où aucune eau ne coulait. Et c’est ainsi que les branches du saule s’affaissèrent pour toujours et qu’il ne cessa jamais de pleurer.

  3. Une autre légende raconte plutôt comment le saule, toujours un arbre avec de belles branches dirigées vers le haut, devint ami avec un ruisseau qui commença à lui parler du monde et de la vie et de toutes les choses que son courant pouvait connaître en voyageant sans cesse sur plusieurs kilomètres.

    Un jour, ils entendirent tous les deux des bûcherons qui voulaient couper le saule à cause de sa grande beauté et ensemble ils complotèrent pour échapper au danger.

    Le saule commença à se courber vers le bas, se penchant en avant jusqu’à toucher l’eau de la rivière et commença à abaisser toutes les branches pour avoir l’air le plus triste possible.

    Dès que les bûcherons ont vu ce changement soudain, ils ont décidé de ne pas couper l’arbre car « pleurant » dans cette position, il devait être forcément malade ou maudit.

Les mythes autour du saule sont très nombreux et beaucoup d’entre eux sont nés en Asie extrême-orientale et au Japon, d’où l’arbre est originaire.

Il n’est pas possible de savoir ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, mais ce qui est certain, c’est que cet arbre a toujours stimulé l’imagination fervente de nombreuses personnes et cultures différentes.

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